Projet d’apiculture sur une ruche horizontale pour le printemps 2025

Le format horizontal évite de soulever de lourdes charges. L’espace peut être adapté en douceur et accueillir deux colonies. Une vitre d’observation permet de surveiller l’évolution sans ouvrir. Un volume interne réduit facilite le maintient de la chaleur en hiver. Les cires sont construites par les abeilles sur des barrettes qui ne passent pas dans une centrifugeuse. La récolte s’effectue artisanalement par pressage ou par écoulement. Le miel obtenu ainsi contient plus de pollen et n’est pas aéré lors de l’extraction.

L’apiculture est le terme utilisé pour désigner la conduite de ruches dans le but de produire du miel. Ce n’est pas exactement comme ça que je souhaite approcher le sujet. Je pense que c’est surtout les abeilles qui vont me cultiver. En prendre soins, apprendre d’elles et pouvoir m’approcher pour observer leur évolution me réjouis plus que l’idée de produire des kilos de miel.

Pourquoi une ruche horizontale ?

Je me faciliterais grandement la vie en utilisant le format Dadant disponible partout et compatible avec tous le monde. Mais l’idée de soulever une hausse de 25kg et l’esthétique rectangulaire ne me convient pas. Bien sur ce model classique offre de nombreux avantages, c’est une ruche très bien pensée pour la production de miel. Toutefois, j’ai une approche plus ludique et expérimentale. L’accessibilité pour un débutant est aussi un des critères qui m’a incité à ce format. Outre l’aspect décoratif de cette ruche, elle propose une méthode d’apiculture plus douce qui permet de moins déranger la colonie.

Principe de relation avec les abeilles.

Les abeilles peuvent être considérées comme un super organisme sensible interconnecté avec des interactions complexes bien définies. Elles démontrent une grande solidarité et un dévouement sans limite. Leurs sens très développés comprennent entre autre un GPS intégré grâce à leur sensibilité au magnétisme de la terre, une vision dans la gamme des ultraviolets et un odorat exceptionnel. Elles sont parfaitement consciente de la présence humaine, elles ressentent l’humeur et l’intention des gens et adaptent leur comportement en fonction.

Elles on besoin de miel et de pollen pour se nourrir et rester un bonne santé. Il est possible de prendre le miel restant de l’hiver au printemps quand les butineuses remplissent à nouveau les réserves. Sauf débordement exceptionnel en été, veiller à leur laisser la totalité de leur production pour la saison froide. Si il est nécessaire de les nourrir malgré cela, l’utilisation de miel ou d’une pâte à base de miel et de pollen est préférable au sucre.

L’essaimage est naturel pour nos abeilles locales. Inconvénient : Perte de la moitié des butineuses ce qui réduit la récolte de miel sur la ruche et un risque de retrouver une ruche sans reine pour prendre le relais. Avantage : Régulation de la population en fonction de la place et un essaim supplémentaire dans la nature qui pourra être récupéré ou trouver une place dans un coin libre. Cette ruche permet d’effectuer une division pour prévenir l’essaimage. C’est aussi possible de les laisser faire librement en espérant que la nouvelle reine revienne indemne et fécondée.

Acquérir de préférence un essaim d’abeilles noires indigènes, réputées plus agressives, plus essaimeuses et un peu moins productives. Mais plus résistantes et adaptés à l’environnement. En restant souple au démarrage, l’introduction d’une reine noire fécondée peut ce faire par la suite avec un peu plus d’expérience.