Conception expérimentale d’une ruche en fonction de critères définis. Le bien-être et la santé des abeilles. Une ruche pratique, ludique, facile, accessible aux débutants et qui nécessite que peu d’entretien.. Adaptée aux habitudes de nos essaimeuses indigènes. Horizontale pour préserver le dos et esthétique pour une intégration plaisante dans le paysage. La facilité de construction et la production intensive ne sont clairement pas les atouts de ce model. Le plaisir, la découverte et le confort d’usage sont mis en avant.

J’ai d’abord opté pour une ruche Kényane qui correspond en partie à mes idées d’une apiculture naturelle mais qui peut poser problème quand les abeilles se mettent à coller les cadres de cire contre la paroi, rendant ainsi l’entretien compliqué. La ruche Layens est très pratique et productive mais sont apparence de bloc d’immeuble à abeilles ne me plaisait pas. 

J’ai donc imaginé une hybride entre les deux que j’ai surnommé avec amusement la Lajan. Elle combine les avantages, le système de barrettes cadrées permet d’adapter en douceur le volume aux besoins de la colonie. Une entrée de chaque coté permet de séparer la ruche en deux colonies distinctes sans avoir besoin de plus de matériel. C’est très pratique pour essayer de récupérer une reine avant l’essaimage et avec un peu de chance, d’habileté et beaucoup d’amour, on se retrouve avec deux essaims.

Des vitres sur le coté permettent de surveiller l’évolution sans déranger. Une base amovible facile à nettoyer muni d’aérations qui permettent aussi aux abeilles d’évacuer leurs déchets sans sortir. Un coupe-vent qui permet également d’insérer une plaque de comptage des varoas ou d’isoler en hiver. Et est munie d’entrées supplémentaires optionnelles pour les cas d’embouteillages.  Elle est prévue pour une apiculture de loisir en tant que ruche de biodiversité et d’étude avec une production artisanale de miel  respectueuse des besoins spécifiques des abeilles de nos régions.